The double white

1969, The Beatles sortent "le double blanc", un double album plein de pépites dont celle-ci :

Beggars Banquet

1969, l'année commençait bien avec entre autres le nouvel LP des Stones. Beggars Banquet, un album flamboyant avec à l'époque, une couverture (censure oblige) différente de celle présentée ici, mais le contenu était nickel.

Joe Cocker

1968, une véritable bombe de soul explose. Joe Cocker bluese le "With a little help from my friends" des Beatles, s'approprie du morceau, le transcende et nous le livre brut. Le reste appartient désormais à l'histoire du rock.

The Hurdy Gurdy Man

On avait laissé l'Écossais Donovan Leicht avec son folk très roots en 1964, et on le retrouvait en 1968 avec du folk nimbé de psychédélisme. Guitares acoustiques et saturées qui se mariaient en un bel ensemble.

Julie Driscoll

1968, Julie Driscoll avec Brian Auger, l'organiste incendescent, c'était de la white soul chauffée à blanc, une reprise de "Save me" qui propulsait un zeste de Harlem dans le Swinging London.

 

David McWilliams

1968, le Gallois David MCWilliams nous surprenait avec un morceau, synthèse de folk music et d'un gimmick de voix mégaphonée, "Days of Pearly Spencer".

Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band

Le 1er juin 1967, sortait un album qui allait marquer un virage dans la carrière des Fab Four, mais aussi dans l'histoire de la pop music, puisqu'on assistait à la naissance d'un véritable concept album. 43 ans après, il en reste encore beaucoup.

 

Procol Harum

Juin 1967, un méga tube de l'été tombait sur les platines. Les auteurs : Procol Harum, un groupe pop aux accents baroques qui avait plongé dans Jean-Sébastien Bach pour fignoler "A whiter shade of pale" serti de paroles surréalistes, le tout porté par la voix de Gary Brooker.

The Moody Blues (second version)

Avec l'arrivée en 1967 de John Lodge et de Justin Hayward, The Moody Blues changent de style et de son pour s'orientr vers une pop aérienne et lyrique avec notamment le fameux "Nights in white satin".

Pink Floyd

Le Floyd des débuts avec Syd Barett, une révolution dans la musique, le British Beat qui en voyait de toutes les couleurs.

The Soft Machine

Formé en 1966 à Canterbury par Robert Wyatt (batterie et chant), Mike Ratledge (orgue, piano), Daevid Allen (guitare) et Kevin Ayers (guitare, basse et chant), Soft Machine, dont le nom est le titre d'un ouvrage de William Burroughs : The Soft Machine (Olympia Press-1961), deviendra un groupe phare du rock progressif. Il enregistre son 1er album en avril 1968 à New York (sans D. Allen qui créera le groupe Gong deux années plus tard) Référence Wikipedia).

The Smoke

1967, parfaite synthèse de la pop et du psychédélisme avec The Smoke et leur célèbre "My friend Jack".

The Troggs

Reg Presley (de son vrai nom : Reginald Ball) : Chant, Chris Britton : Guitare (décédé en mars 2007), Pete Staples : Basse remplacé par Pete Lucas, Ronnie Bond : The Troggs d'Andover, et une belle brochette de bons morceaux dès 1966.

Revolver

Avec leur album Revolver en 1966, les Beatles entraient dans l'ère du psychédélisme, on allait désormais parler de pop music pour un petit bout de temps.

Cream

Eric Clapton, Jack Bruce et Ginger Baker, Cream, une épopée qui a duré deux ans seulement de 1966 et 1968, et a entamé l'âge des super groupes.

The Small Faces

Steve Mariott, Ronnie Lane, Kenney Jones et Ian McLagan , The Small Faces, autre groupe "Mod" a percé en 1966 avec un son particulier où l'orgue n'était pas absent.

Sunny Afternoon

Après un début pré-punk, The Kinks produisent durant l'été 1966, "Sunny Afternoon", un morceau de prime abord aux relents "beatlesiens", mais qui s'imposera au final comme du bon Kinks.

Aftermath

1966, les Stones sortent leur album Aftermath avec le méga "Goin' home", mais aussi un morceau que j'ai toujours adoré : "Under my thumb".

Herman's Hermits

Keith Hopwood — guitare, chant, Karl Green — bass, chant, Derek "Lek" Leckenby — guitare, chant, Jan Barry Whitwam — batterie, Peter Noone ("Herman") — chant . Herman's Hermits, un groupe de Manchester qui nous a servi une pop de bon aloi avec notamment le fameux "No milk today" en 1966.

The Spencer Davis Group

Si le groupe portait en 1966 le nom de Spencer Davis, le guitariste, on savait bien que toute son essence provenait de Steve Windwood, chanteur à la voix black, et également organiste ou guitariste.

Satisfaction

Partis des racines du blues et du rock à la Chuck Berry, en 1965 les Stones s'affirmaient avec "Satisfaction", un hit qui faisait exploser leur propre style.

Help

1965, "Help !", second film des Beatles. Une histoire désopilante, mais en tout cas un morceau du meilleur acabit.

The Moody Blues (First version)

Graeme Edge, drums, Denny Laine vocal, guitar, Mike Pinder vocal, piano, mellotron, Ray Thomas, vocal, flute, Clint Warwick vocal, bass guitar : The Moody Blues première version qui puissaient aux sources du rythm'n'blues et sortirent en 1965 un tube conséquent avec leur version de "Go now".

The Zombies

Harmonies vocales, groove jazzy, le tout emmené par Rod Argent, l'organiste inspiré, The Zombies, c'est une série de perles du British Beat.

Manfred Mann

À la tête du groupe il y eut bien sûr Manfred Mann au clavier pour un périple parti du blues boom en passant par la pop, les accens dylaniens et même les ambiances jazzy. Une aventure qui décolla en 1964 avec un titre emprunté au groupe américain The Exciters.

A hard day's night

1964, premier film des Beatles. Bon, on aime ou on n'aime pas les Beatles au cinéma, mais il restera toujours la musique, et là, it's all right !

The Beatles - A Hard Day's Night (Live Paris 1965)
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The Hollies

Leur nom fut choisi en hommage au rocker texan Buddy Holly et ils comptèrent comme membre fondateur Graham Nash, futur Grosby, Stills, Nash and Young. Un groupe qui connut plusieurs changement de personnels, toujours en activité, et qui a bien sûr marqué le british beat.

The Yardbirds

Emmenés par Keith Relf, harmonica et chant, mort électrocuté alors qu'il ne comptait qu'une trentaine d'années, les Yardbirds ont eut dans leurs rangs rien que trois guitar heroes : Eric Clapton, Jeff Beck et Jimmy Page. À tout cela on peut ajouter qu'ils ont apporté les premières touches de psychédélisme à la pop et au rock.

Them

Them, le groupe de Belfast, rondement mené par Van Morrison, à ne pas confondre avec Jim, a puisé au plus profond du blues pour nous sortir l'incontournable petite merveille : G.L.O.R.I.A !

Them - Mystic eyes et gloria
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The Kinks

Drivé par les frères Davis, le quatuor londonien The Kinks peut apparaître avec le recul comme le premier groupe punk, malgré une culture mod et un look très "époque de Dickens". Il suffit d'écouter pour s'en rendre compte, leur morceau de bravoure, "You really got me" qui, par un étrange effet phonétique, peut sonner à des oreilles françaises comme un "lavez les gamelles". Si, si, écoutez bien...

The Who

Roger Daltrey, Pete Towsand, John Entwistle, Keith Moon, quand The High Numbers devinrent The Who et les chefs de file du mouvement Mod, la musique rock ne fut plus jamais vraiment comme avant. Et ça ne s’explique pas.

Donovan

Les Américains avaient Bob Dylan, alors les Britanniques répondirent avec l'Écossais Donovan Leitch : une touche de folk music dans le British Beat.

The Pretty Things

Emmenés principalement par Phil May et Dik Taylor, The Pretty Things (toujours en activité) ont su puiser aux sources du blues et du rythm'n'blues pour nous servir un rock saignant typiquement british, un rock-beef, si j'ose dire.

British beat girls

Ces dames ont apporté leur pierre à l'édifice du british beat. La liste est longue mais on va commencer par quelques-unes. Dès 1961, Helen Shapiro déferlait avec son "Walking back to hapiness".







En 1965, Lulu avec ses Luvers tirait son épingle du jeu avec "Shout".

Véritable égérie des Stones, Marianne Faithull empruntait la même année "As tears go by" à ses mentors.

Toujours en 1965, Sandie Shaw, la chanteuse aux pieds nus nous sortait ce petit bijou de pop.

The Swinging Blue Jeans

Un quatuor de Liverpool comme les Beatles, passé par le skiffle comme eux et attaché tout autant aux racines du rock'n'roll, qui nous a servi en 1964 ce morceau décoiffant :

The Animals

1964, le slow de l'été s'appelait House of the rising sun, un vieux traditionnel remanié par un groupe de Newcastle, The Animals. La voix d'Eric Burdon et l'orgue d'Alan Price donnaient le ton, mais révélaient aussi un groupe qui, à l'instar des Stones, savaient puiser aux souces du blues.

The Animals - House Of The Rising Sun
envoyé par moriganne.

The Rolling Stones

1963, Mick Jagger, Keith Richards, Bill Whyman, Charlie Watts et Brian Jones déferlaient. Les camps se constituaient, on était Beatles ou Rolling Stones. Mais beaucoup comprirent qu'il y avait du bon et même du très bon chez les deux.

The Rolling Stones - Little red rooster
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The Beatles

Après les pionniers du rock à la sauce anglaise, on entre dans le vif du sujet du british beat avec The Beatles : John Lennon, Paul McCartney, George Harrison et Ringo Starr, après avoir entre autres accompagné le rocker Tony Sheridan à Hambourg, apportent dès 1962 un son nouveau au rock basique, des lignes mélodiques accrocheuses, avec des titres comme From me to you.

Billy Fury

Ronald Wycherley plus connu sous le nom de Bolly Fury fait partie de ses rockers anglais qui, à l'instar de Tommy Steele, Marty Wilde (père de Kim Wilde) et bien sûr Cliff Richard, ont su relayer dans la vieille Europe le rock'n'roll made in USA avec un réel bonheur. Et si Cliff louchait du côté d'Elvis, Billy Fury quant à lui, ne peut que faire songer à un certain Eddie Cochran.

Cliff Richard

Harry Rodger Webb, plus connu sous le nom de Cliff Richard fut un précurseur du british rock. Accompagné par The Drifters devenus The Shadows, il a interprété quelques classiques du rock'n'roll dont le fameux Move it.

The Shadows

De bons viels amplis à lampes comme on n'en trouve plus de nos jours, une chambre d'écho, et voilà le son Shadows, relié par des guitares Fender et une batterie Ludwig, mais surtout le savoir faire de Kank Marvin, Bruce Welch, Jet Harris et Tony Meehan, les pionnniers de la formation. D'abord appelés The Drifters, ils changèrent leur nom en Shadows car Drifters était déjà un nom pris par un groupe américain. The Shadows, c'est de l'instrumental, avec des titres fabuleux, dont le mythique Apache en 1960.

Lonnie Donnegan

Au tout début du british beat, il y eut le skiffle, un son, une musique typiquement british, mélange de folk et de blues à la sauce jazz New Orleans. Et l'un des précurseurs de cette musique par laquelle allaient passer pas mal de groupes dont les Beatles, fut très certainement Lonnie Donnegan.

Boulogne City

Étant né dans la région Côte d'Opale, ayant vécu à Berck-sur-Mer et à Boulogne, j'ai très tôt touché du doigt l'Angleterre. Aussi quand une déferlante musicale d'une incroyable richesse venue de l'autre côté de la Manche a abordé les côtes françaises, nous avons été nombreux à l'accueillir avec le plus grand bonheur. C'est toute cette épopée que je vais transcrire ici, ce rock, britannique, cette pop, ce british beat qui a couvert les décennies 60 et 70, mais qui a commencé déjà dans les 50's et s'est prolongé dans les 80's.